En transformant l’Orangerie de Grenoble en un espace de soins par les plantes agencé autour d’un jardin, nous contribuons à réconcilier nature et milieu urbain. Bien qu’implanté en ville, le projet invite la flore à faire partie intégrante de l’architecture en s’inscrivant dans le bâtiment. Le jardin est l’élément clef de ce lieu. Il redonne aux plantes une place privilégiée en favorisant le contact entre l’Homme et la nature, aujourd’hui trop limité. Ce lien est renforcé par l’ouverture de l’édifice sur l’extérieur en effaçant les limites dedans-dehors, ainsi que par le langage architectural du parc, apporté par les trois folies. Ces dernières, réalisées avec des lignes et des formes sobres, sont tournées vers l’espace vert. Ainsi, les fabriques s’effacent au profit du jardin, devenant un lieu privilégié de contemplation du monde végétal.
Mon souhait le plus cher pour ce projet diplômant, est de transformer ce lieu magique qu’est l’Orangerie de Grenoble en un espace de symbiose entre humains et végétaux.